Sigilografia
Por Flávio Bittencourt Em: 30/01/2012, às 14H09
[Flávio Bittencourt]
Sigilografia
Os selos estudados no âmbito da sigilografia não são os postais, mas os que lacram envelopes e autenticam, por exemplo, diplomas.
LACRE ANTIGO [foto nº 1],
mas com emblema atualizado, e
LACRE DA ATUALIDADE [foto nº 2]
("lacre de segurança"):
"Sinete
Um sinete ou selo é uma peça que, mesmo existindo desde a Grécia Antiga, foi de larga utilização nos séculos XVI a XVIII.
É um pequeno objeto de metal como ouro ou prata (placa, coluna e até anel) usados como assinatura do proprietário para selar e autenticar documentos e cartas. Após a assinatura, a impressão é feita com um pouco de cera que é derramada sobre o papel no qual é pregado com o sinete, deixando um desenho pessoal, como um brasão ou um símbolo.
Índice |
Sinete como impressão
São usados em convites de festividades como casamentos, aniversários e festas em geral.Geralmente, para deixar o convite mais decorado, se usa um tipo de cera dourada ou escarlate, no qual é impressa com sinetes cheios de enfeites e paquifes com as iniciais dos casais ou aniversariantes.
Sinetes da antiguidade
Esses tipos, sendo valorizados por arqueólogos em museus, são frequentemente associados a civilizações como a romana e a grega, eram usados apenas pelas maiores castas como reis e imperadores.
Sinetes orientais
Chamados de hanko e yinzhang no Japão e na China, os sinetes orientais possuiam como emblema caracteres orientais, eram fabricados geralmente com madeira, bambu, pedra sabão e até jade. Não eram impressos em cera, mas em nanquim retirado de glândulas de polvos e lulas. Tinham também animais do zodíaco chinês dependendo da ocasião. São os predecessores do bloco de madeira chinês.
Anéis de sinete
Os sinetes anéis eram os mais populares dos sinetes, tendo na maioria das vezes um brasão, que foi entalhado em metal ou pedra preciosa.Os mais usados eram feitos de ouro ou de ágata. Era uma tradição nobre na Europa, existindo na Alemanha, Itália e Inglaterra, indicava quando uma pessoa estava casada. O anel de sinete do papa é chamado Anel do Pescador, sendo usado desde o século XIII.
Veja também
Ligações externas
(http://pt.wikipedia.org/wiki/Sinete)
"(...) Na verdade fala da primeira geração de selos de segurança era composta de cera, argila ou resina, derretidos em pasta com a utilização do calor (para a cera) e da umidade (para a argila). Uma vez amolecido, o material era derramado em cima de um fio de selagem e prensado com uma estampa em relevo, do tipo anel do rei. O sistema era facilmente violado com o emprego de calor e vapor, e tornado a fechar sem deixar nenhum vestígio."
PODEMOS LER E VER NO
PORTAL DO MHN - MUSEU HISTÓRICO NACIONAL/
Ministério da Cultura:
"SELOS E SINETES
|
30.1.2012 - Os selos estudados no âmbito da sigilografia não são os postais, mas os que lacram envelopes e autenticam, por exemplo, diplomas - Sigilografia. F. A. L. Bittencourt ([email protected])
VERBETE 'SIGILLOGRAPHIE ',
Wikipédia (em francês):
"Sigillographie
Celui qui appose son sceau est appelé sigillant.
Sommaire |
Histoire de la sigillographie
La sigillographie, autrefois appelée sphragistique est une science ancienne, notamment développée en France dans les études diplomatiques, puis aux Archives nationales par Nathalis de Wailly, Louis Douet d’Arcq, Léon de Laborde. Elle a d'abord été utilitaire puis est aussi devenu une discipline nécessaire aux collectionneurs et aux musées dès le 19e siècle, et notamment de 1830 à 1880, alors que de grandes collections d’empreintes étaient fondées et étudiées. Elle a bénéficié du développement de techniques de plus en plus performantes de moulages.
Après 1830, alors que la collection d'environ 300 matrices de Pierre Revoil entrait au Louvre, le marchand anglais, John Doubleday fut autorisé à faire des moulages de certains sceaux des Archives royales, à condition de fournir un exemplaire de chaque moulage aux archives. Au même moment, le médailleur Alexis-Joseph Depaulis (1792-1867) réunissait des dizaines d'empreintes de sceaux de provenances variées pour les offrir à l’Ecole des Beaux-Arts.
Les archives nationales réunissent en quelques décennies, officiellement à partir des années 1840, une collection de moulages qui reste la plus importante dans le monde, d'abord à partir d'exemplaires français et anglais. Les sceaux deviennent ainsi des références[1] permettant de dater des évènements historiques, l’iconographie religieuse, l’histoire du costume et de la symbolique ou des styles décoratif ou de l'héraldique, de l’épigraphie et de la paléographie avec la difficulté que de nombreux sceaux ont été séparés de leur document originel, pour alimenter le marché naissant des collectionneurs[2]. Un catalogue[3], Inventaires et Documents publiés par ordre de l’Empereur incluant trois volumes relatifs aux « Collections de sceaux », facilite l’accès à ces dernières mais n'est pas illustré. Les sceaux sont classés selon huit types : de majesté, équestre, armorial, personnel aux femmes, ecclésiastique, légendaire, topographique, et arbitraire (ou dit « de fantaisie »). Ces premiers inventaires ne satisfaisant ni les critères ni les besoins de la recherche, Laborde pense à éditer un Atlas des sceaux, cette fois illustré de photographies, compilant des fiches normalisées, mais ce projet ne verra pas le jour. Un inventaire des sceaux de province est lancé par Laborde. Il ne sera pas terminé, mais il a néanmoins permis la publication de l'inventaire des sceaux de la Flandre (en 1873), de l’Artois et de la Picardie (en 1877), de la Normandie (en 1881). Auguste Coulon le reprend en Bourgogne (terminé en 1912). Selon Clément Blanc-Riehl, l'étude sur moulage et la séparation de nombreux sceaux de leur document a cependant – en «décontextualisant» ces objets – fait perdre à la sigillographie une partie de son intérêt historique[4].
Définition et terminologie
La sigillographie recense et étudie les sceaux de cire et bulles de métal.
Le sceau est une empreinte imprimée en relief sur une matière malléable, surtout la cire, par la pression d'un objet en pierre ou en métal. L'outil qui permet d'apposer le sceau est appelé « matrice de sceau » ; il est souvent réalisé en bronze ou en cuivre. Le sceau est utilisé comme marque personnelle d'autorité. Il rend crédible l'écrit. On en distingue différents types
- Le sceau proprement dit ;
- La bulle, aux mêmes usages que le sceau mais réalisée dans une matière métallique;
- Le contre-sceau, empreinte de petites dimensions réalisée à l'avers du sceau ;
- Le signet, empreinte de petites dimensions avec une seule face ;
- Le cachet, utilisé à l'époque moderne pour fermer une lettre.
Usage
Les sceaux servent à :
- authentifier les documents - comme les signatures et timbres contemporains ;
- clore des lettres - comme les scellés contemporains;
- certifier des lettres - comme encore aujourd'hui les cachets de plis.
La valeur juridique médiévale du sceau est le fondement de la théorie juridique contemporaine de la signature.
Comme seing, ils mentionnent une origine et donnent une garantie. Pour ce faire ils donnent à voir des signes (appelés types) associés à un texte (appelé légende), deux termes issus de la numismatique.
Les sceaux et les bulles d'authentification des actes fournissent l'essentiel des matériaux dont les pourvoyeurs sont les dépôts d'archives et les bibliothèques. La sigillographie est de ce fait même liée à la diplomatique et l'héraldique particulièrement concernée par le sceau comme moyen d'identification, les trois quart du million d'armoiries médiévales étant connues uniquement par des sceaux monochromes.
En France, le titre Garde des Sceaux fut créé par Philippe Auguste au XIIIe siècle et est encore porté de nos jours par le ministre de la Justice.
Technique
Fabrication du sceau de cire
Le sceau de cire médiéval est obtenu à partir d'une galette ou boule brunâtre de cire naturelle d'abeille, agrémentée dès le XIIe siècle de colorants pour donner des cires marron — ou jaunes —, vertes ou rouges puis, par l'impression d'une matrice de métal — bronze le plus souvent —, gravée en creux et en taille directe par un artisan proche de l'orfèvre.
Formes de sceau
Les formes les plus courantes sont :
- rondes[5]
- ogivales, dites alors « en navettes », plus appropriés pour les effigies en pied d'ecclésiastiques ou de femmes[6].
Apposition du sceau
Les sceaux peuvent être soit plaqués à même le parchemin de l'acte[7] ou, dès le XIIe siècle, appendus [8]. Les sceaux appendus l'étaient au moyen de :
- courroies de cuir,
- simples languettes de parchemin rapportées, passant par une incision (doubles queues), dont une forme particulière est l'attache parisienne,
- découpées dans la masse du parchemin supportant l'acte (simples queues),
- fils de matériaux divers (lacs de soies, cordelette de chanvre).
Les sceaux appendus au bas du document présentent deux faces, l'avers qui recueille l'empreinte du sceau, et le revers qui reçoit celui d'un autre sceau, sceau dit biface s'il a même dimension, ou contre-sceau s'il a une dimension inférieure[9],[10].
Les effigies et légendes
La légende nominative est souvent en latin[11] et plus rarement en langue vernaculaire[12]. Les effigies sont, elles, typées en fonction du rang social :
- sceau de majesté, où le roi trône avec les signes de sa souveraineté[13],
- sceau équestre, de guerre où un seigneur figure à cheval, portant ses armes[14],
- sceau ecclésiastique, assis ou en pied, montrant le sigillant revêtu des ornements de sa fonction[15],
- sceau féminin, en pied pour une dame de haut rang parée de ses atours[6],
- sceau hagiographique, des institutions d'Eglise[16],
- sceau monumental, des villes, représentant des monuments[17],
- sceau héraldique, ou armorié, qui reste le plus répandu dans la société, utilise le codage monochrome des couleurs héraldiques - non utilisé dans le jeu pour des raisons techniques[18].
Significations
Signification de la couleur et de l'attache
La couleur de la cire et de l'attache était parfois porteuse de sens dans certaines chancelleries. Dans la chancellerie royale française :
- les sceaux de cire verte, pendants sur lacs de soie rouge et verte, caractérisent les actes à valeur perpétuelle;
- les sceaux de cire jaune sur simple queue, sont propres aux mandements et aux actes administratifs;
- les sceaux de cire rouge scellent les lettres closes relevant de la sphère privée.
Les bulles de métal
La bulle de métal est toujours appendue au document et toujours biface. Elle est produite en imprimant une boule de métal au moyen d'une sorte de tenaille. Les métaux sont de nature malléables donc de trois sortes :
- chrysobulle, en or, pour les chancelleries impériales (empereur byzantin ou empereur romain germanique) et papale;
- argyrobulle, en argent, pour les chancelleries royales,
- molybdobulle, en plomb, d'un usage plus commun, elle est utilisée pour les actes solennels.
Les espèces du sceau
Seuls les grands sigillants peuvent avoir concurremment plusieurs sceaux, aux usages différents - comme le roi de France possédant un grand sceau, un sceau du secret, un signet, ... La taille du sceau pouvait varier selon son espèce de moins de deux à plus de dix centimètres de diamètre.
Devenir d'un sceau
Le sceau d'une personne physique est par principe unique et doit être détruit à sa mort. Mais souvent, un changement de statut amène les sigillants à se doter d'un nouveau sceau, dont la figure et/ou la légende sont modifiés. Les découvertes archéologiques, ainsi que le fait que de nombreuses matrices de sceaux (outil servant à produire le sceau) soient conservées dans des collections publiques et privées, prouvent que seuls les sceaux-matrices des hautes autorités, des souverains et des princes étaient cassés.
Anecdote
La sigillographie fait une apparition inattendue dans l'album de Tintin Le Sceptre d'Ottokar, à travers le personnage du professeur Halambique.
Bibliographie
- GRISAR, Josef et DE LASALA, Fernando: Aspetti della sigillografia, Roma, 1997.
- Germain Demay, Le costume au moyen âge, d'après les sceaux, éd. D. Dumoulin, Paris, 1880 (En ligne à la BNF)
- Otto Posse: Kaisersphragistik, Kapitel II (= Die Siegel der deutschen Könige und Kaiser, Band 5) Dresden 1913 auf Wikisource, Inhalt Bd. 5
Articles connexes
Liens internes
- Château de Waldenbourg (musée de sigillographie)
Liens externes
- La Sigillothèque, avec un corpus breton de plus de 3000 entrées
- Société française d'héraldique et de sigillographie
- Sceaux et usages de sceaux, image de la Champagne médiévale
- Reproductions photographiques des sceaux dans la collection de Lichtbildarchiv älterer Originalurkunden récherchable par le verteilte Bildarchiv prometheus
Notes et références
- Note de L. Douet d’Arcq à F.-A. de Chabrier (Paris, Chan, ABXVIII/1, dossier 2
- Mars 2007
- Catalogue publié par Louis Douet d’Arcq en 1863, et réédité en 1867 et 1868.
- Article [archive] de Clément Blanc-Riehl, Chargé d’études documentaires au service des sceaux du Centre historique des Archives nationales, Bulletin de liaison des sociétés savantes n° 12, mars 2007, p 6 à 7
- Moulage du sceau de Jean de Vergy, chevalier, sire de Fouvent et sénéchal de Bourgogne (1276) [archive]
- Moulage du sceau d'Isabelle de Bourgogne, veuve de Rodolphe Ier de Habsbourg, roi des Romains et empereur d'Allemagne (1303) [archive]
- Sceau plaqué de Louis VI le Gros(1118) [archive]
- Sceau appendu de Philippe, comte de Boulogne et de Clermont(1226) [archive]
- Sceau d'Etienne III de Chalon, comte d'Auxonne (1197) [archive]
- Contre-sceau d'Etienne III de Chalon, comte d'Auxonne (1197) [archive]
- Sceau d'Eudes de Bourgogne(1187). Légende en latin : SIGILLUM ODONIS FILII DUCIS BURGUNDIE, traduction : sceau d'Eudes, fils du duc de Bourgogne [archive]
- Sceau de Jean de Vergy, chevalier, sire de Fouvent et sénéchal de Bourgogne (1276). Légende en français :S. JEHAN DE VERGE SENECHAU DE BOURGOINNE [archive]
- Moulage d'un fragment du sceau de Charles Ier d'Anjou, roi de Jérusalem et de Sicile (1282) [archive]
- Moulage du sceau d'Eudes de Bourgogne(1187) [archive]
- Moulage d'un fragment du sceau de Guy II de Genève, évêque de Langres (1267) [archive]
- Sceau de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise (1177) [archive]
- Sceau de la ville de Cappy, (1228) [archive]
- Moulage du contre-sceau d'Hugues II de Bouville, seigneur de Milly-en-Gâtinais, chambrier du roi, chevalier (1299) [archive]
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Sigillographie)
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EM CARIMBOS PONTO NET
PODE-SE LER:
"HISTÓRIA DO CARIMBOS
Rei Português D. Diniz, criou o carimbo como o conheçemos.
. O carimbo tem uma história de milhares de anos.
A forma que ele tinha e foi ganhando está directamente relacionada com o avanço tecnológico.
. O carimbo/selo serve para o reconhecimento, prova ou atestado de autenticidade de um documento.
. Este é o conceito que preside inalterável ao longo dos séculos.
. Era vulgar nos tempos antigos, os reis utilizarem um anel para marcarem em cera ou lacre a autenticidade da mensagem ou documento, sendo mais ou menos elaboradas, as formas que estavam gravadas nesse anel.
. Desde a utilização de uma forma cunhada, em cera, metal ou lacre, até ao que mais recentemente se entende por selo, a impressão dessa forma através de sinete ou carimbo.
. Utilizando estas formas de autenticar os documentos ficaria o receptor a saber se o documento era ou não verdadeiro.
. Hoje em dia existem várias ciências como a Esfragística, que pode pronunciar-se acerca da veracidade de um documento, assim como o porquê das figuras nesse carimbo/selo e até a posição social de quem o utilizava.
. A Sigilografia estuda os sinetes, selos, bulas, matrizes e carimbos secos, que existem por todo o mundo e em Portugal podem ser vistos no Museu Histórico Nacional, onde estão entre outros o carimbo/selo em cera dos séculos XII e XIII da cidade de Hamburgo e duas bulas Papais dos séculos XIV e XV
CARIMBOS / SELOS DE AUTENTICIDADE
. O Carimbo e a autenticidade para osactos notariais.
Quem o criou?
. Quem o concebeu na forma que hoje o conhecemos foi o rei português D. Diniz em 1305.
. Decretou ele, que para que um documento tivesse validade e se reconhecesse como verdadeiro deveria ser escrito por tabeliões portugueses, autenticando com o carimbo/selo da cidade ou vila e feito
na presença de cinco testemunhas.
. Os carimbos/selos do concelho, como lhe chamavam, deveriam conter palavras régias, sinais reais, o nome de D.Diniz e o nome da cidade ou vila.
. O carimbo/selo ficaria na posse de um "homem bom" nomeado pelo Rei e este jurar fidelidade sobre os Santos Evangelhos."
(http://www.carimbos.net/historia_dos_carimbos.php)